L'Heure Libertine

L'Heure Libertine

Lecture de comptes érotiques

Ouest Track Radio

Quand votre ouïe s’émouvra au son de la voix voluptueuse de Rita Berni, vous découvrirez que votre oreille est aussi une zone érogène. Il ne s’agira pas de soupirs suggestifs, de confidences grivoises ou d’expériences lubriques mais de réelles fictions romanesques fleuries d’épisodes torrides, sans tabou, avec des mots doux ou des mots crus. Durant L’heure libertine, Rita vous enveloppera de sa voix ronde, chaude, empreinte de toute sa passion d’amoureuse, c’est à dire de son charme qui comprend tous les ingrédients donnant du gout à la vie. A vos oreilles ! et à l’écoute de Rita, exaltez votre libido !

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L'Heure Libertine - Mémoires de Suzon, Dom Bougre, portier des chartreux

La figure du moine paillard est bougrement bien restituée dans ce classique de la littérature libertine.

« Ma main, timide dans les commencements, mais devenue plus hardie par la facilité qu’elle trouvait à se satisfaire, descendait insensiblement du col à la gorge, et s’appesantissait avec délices sur un sein dont la fermeté élastique la faisait tant soit peu rebondir. Mon cœur nageait dans la joie ; déjà je tenais dans la main une de ces boules charmantes que je maniais à souhait. J’allais y mettre la bouche ; en avançant on arrive au but... » L’ouvrage porte sur la fascination des corps et des sexualités. Il est un plaidoyer, au sens fort du terme, pour la jouissance absolue et immédiate, pour l’ivresse des sens, pour l’exaltation de la chair. Et sans doute que la meilleure manière de jouir est de revêtir les apparats de ceux qui prônent l’abstinence pour mieux atteindre, en secret, le cœur des femmes. (Extrait de la préface de Jean Zagarianis)

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L'Heure LIbertine - Odor di femina

L’odorat, ce sens si délaissé en littérature, est ici magnifié en tant qu’aiguillon sexuel... Un bijou de sensualité...

« Je lui fis lever les bras, me glissant jusqu’aux aisselles, mordillant les poils mouillés ; ici, chez cette grosse fille rousse, l’odeur était plus forte que chez la brune, je l’aspirai à plein nez. Décidément cette odeur de fauve me grise. Je plantai ma bouche sur la sienne, dardant ma langue, écrasant sa gorge dans une main, palpant le beau postérieur de l’autre par-dessus le jupon... »

Foin de la controverse sur le point de savoir si les phéromones humaines sont véritablement efficaces pour activer la libido. Ce roman nous relate le penchant du narrateur pour les odeurs corporelles qui le portent à l’incandescence du désir, ces parfums si puissants dispensés par les corps des paysannes en l’occurrence bien éloignés des fragrances aseptisées des citadines qu’il fréquente habituellement. (Préface d’Ursula Grüsli)

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L'Heure Libertine - Don Juan des cochonnes

Les travaux appliqués d’un puceau très studieux dans la découverte de l’amour sensuel.

« Lorsque Berthe et moi fûmes rentrés au château, nous trouvâmes la table mise. Mais ma mère et ma tante n’avaient pas encore complètement terminé l’installation de la salle. Pendant que ma sœur les aidait, je lus dans le journal que mon père nous envoyait un fait divers parlant d’un monsieur X... qui avait violé une demoiselle A..., je cherchai la signification du mot violer dans le dictionnaire et trouvai : déflorer. Je n’étais pas plus avancé qu’avant, mais j’avais un sujet de pensée de plus. »

SKA a restitué la titraille originelle du texte d’Apollinaire, plus connu sous le titre : Les exploits d’un jeune Don Juan. Dans cet ouvrage, on sent la jubilation de l’auteur des Onze mille verges décrivant l’apprentissage de la sexualité de son jeune double auprès de tous les archétypes de la gent féminine. Ce bijou romanesque est un classique célébrant le rite de passage de l’adolescence à l’âge adulte. La subtile préface de Gus Dusemeur, en forme d’adresse à l’auteur, exalte cette gaillardise libertaire dans l’œuvre du poète.

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L'Heure Libertine - La chatte bottée

Chaussée de ses bottes rouges, la petite chatte fait des prodiges pour couronner son maître. Librement inspiré du Chat botté de Charles Perrault. Et c'est chaud ! Même si le noir reste sa couleur littéraire de prédilection, Max Obione ne dédaigne pas de lancer quelques cailloux roses sur le chemin de la littérature de genre, érotique en l'occurrence. Il reprend ici la trame du conte de Perrault, en plaçant l'intrigue en Corse. Mais avec la fantaisie qui le caractérise, la narratrice n'est autre que l'une des bottes que porte la Chatte. Ce qui ajoute quelques piments à l'histoire.